Publicité

Smart-Woods était l’un des plus grands fabricants de sacs, de tissus, de toiles et de vêtements, mais ses produits font à peine l’objet d’une mention dans ce magazine publicitaire, qui offre un compendium de statistiques sur les nations impliquées dans la Première guerre.

Il en incombait aux Canadiens de songer à leurs proches au front et de leur envoyer parfois des cadeaux – achetés, bien sûr, d’entreprises locales.

Ce calque multilingue fut créé en 1943, possiblement pour être posé sur du matériel de guerre canadien, comme des véhicules destinés à l’exportation.

Pendant la Seconde guerre mondiale, le gouvernement fédéral fit la promotion énergique d’une stratégie d’achat local, afin de prévenir la fuite de capitaux provoquée par l’achat de biens fabriqués à l’étranger.

Du fait que les combats avaient lieu dans des régions méconnues des Canadiens, les cartes géographiques des zones de guerre étaient particulièrement populaires, puisqu’elles vulgarisaient des événements complexes et permettaient aux civils de bien comprendre les dernières nouvelles en provenance du front.

Le magnat de la presse britannique Lord Northcliffe publia une histoire contemporaine de la Grande guerre, dont les profits furent versés à la British Red Cross Society et à l’Ordre de saint Jean.

Ces photos, peut-être prises à Vancouver, montrent un étalage consacré à la publicité encourageant l’achat de timbres d’épargne de guerre.

Citant un vers du poète Frederick George Scott, une compagnie d’assurances s’inspira du patriotisme de la Première guerre et de ses stratégies publicitaires.

Cette simple brochure, publiée à Saint Jean au Nouveau-Brunswick, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de pamphlets offrant aux femmes de la publicité ainsi que des astuces sur la façon de gérer les pénuries de temps de guerre.

La peinture de Longstaff était très populaire et largement reproduite, mais qui ne fut pas offusqué de voir une entreprise funéraire la diffuser à des fins publicitaires?